HtmlToText
bienvenue sur mon blog accueil a propos banderafija.jpg archives mai 2009 catégories accueil argentina cesar aira ecrivains accueil argentina cesar aira ecrivains pages a propos sondage désolé il n'y a aucun sondage disponible actuellement. recherchez aussi : - blog huitieme rouge - 2013 ema articles récents le manège à propos de « le manège » un épisode dans la vie du peintre voyageur à propos de un épisode dans la vie du peintre voyageur à propos de un épisode dans la vie du peintre voyageur la robe rose, suivi de les brebis canto castrato ema la captive la preuve j’étais une petite fille de sept ans commentaires récents admin dans bonjour tout le monde ! articles récents le manège à propos de « le manège » un épisode dans la vie du peintre voyageur à propos de un épisode dans la vie du peintre voyageur à propos de un épisode dans la vie du peintre voyageur la robe rose, suivi de les brebis canto castrato ema la captive la preuve j’étais une petite fille de sept ans juillet 2019 l ma me j v s d « mai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 visiteurs il y a 1 visiteur en ligne liens créer un blog unblog.fr le manège posté par aprender le 19 mai 2009 le manège de césar aira (auteur), michel lafon (traduction) broché: 130 pages editeur : andré dimanche editeur (26 février 2003) le manège, c’est le nom que les policiers de flores (le quartier de buenos aires où vit maxi, le culturiste au coeur pur, et où vit également son auteur, césar aira) ont donné au gigantesque bidonville circulaire qui a poussé tout au bout de l’avenue bonorino. c’est aussi, soir après soir, l’itinéraire minutieux et misérable des « cartonniers » et autres « recycleurs », accompagnés de leur « géant bienfaiteur ». c’est encore le rituel auquel se livrent les trafiquants de drogue et leurs clients – et, lorsque tout bascule, la course frénétique des télévisions, entre fable et tragédie. ce sont enfin les vies entrecroisées, inoubliables et fragiles, de quelques personnages dont le destin se joue au beau milieu d’un orage de fin du monde. la parution de un épisode dans la vie du peintre voyageur a été saluée comme un des événements de l’année littéraire 2001 (un des « vingt meilleurs livres de l’année » pour les inrockuptibles, prix des librairies mille pages, prix av.tr.es de la traduction…). avec le manège (paru en argentine en 2001), loin des territoires infinis de la pampa du xixe siècle, césar aira (né à coronel pringles, province de buenos aires, en 1949) reprend son exploration d’un buenos aires crépusculaire (déjà entrevu clans la guerre des gymnases), où la crise a fait surgir ces dernières années de nouvelles manières de survivre et de rêver. ce quatrième roman publié par les éditions andré dimanche confirme le talent exceptionnel d’un des écrivains majeurs de la littérature latino-américaine d’aujourd’hui. publié dans cesar aira | pas de commentaire » à propos de « le manège » posté par aprender le 19 mai 2009 les histoires de maxi, jessica, adelita, ignacio cabezas et les autres tournent toutes autour du « manège ». le « manège » est le surnom donné par la police au gigantesque bidonville circulaire du bas flores dans buenos aires. certaines familles de cette « villa miseria » vivent de la récupération d’ordures ménagères recyclables ; maxi, gentil géant un peu naïf et sportif au grand cœur, aide ces cartonniers à la tombée de la nuit à transporter leurs chargements jusqu’à la « villa ». il ne se sait pas surveillé par i. cabezas, commissaire corrompu obstiné par la drogue et sa volonté de faire le mal. entre meurtres, kidnapping, folie de cabezas, toile de fond sociale sordide, tous les éléments du roman noir se trouvent finalement réunis une nuit de déluge ; en quelques heures l’eau monte jusqu’aux vitres des voitures. c’est un suspens intense qui prend fin les pieds dans l’eau, dans ce quartier défavorisé de flores près duquel vit césar aira, l’auteur de ce roman de réalisme social simple et efficace qui en dit long sur les conditions de vie très diverses des populations argentines urbaines. c. p.-m. publié dans cesar aira | pas de commentaire » un épisode dans la vie du peintre voyageur posté par aprender le 19 mai 2009 un épisode dans la vie du peintre voyageur de césar aira, michel lafon (traduction) broché: 84 pages editeur : andré dimanche (août 2001) voilà un étonnant exercice de style autour de la création, dès lors que la littérature se décide à inventer et réinventer. ici, en l’occurrence, un moment de l’histoire de l’art, plus exactement un épisode dans la vie d’un peintre voyageur (d’où le titre de l’œuvre) au xixe siècle, puisé dans l’existence de johan moritz rugendas. « fils, petit-fils et arrière-petit-fils de prestigieux peintres », rugendas a été un peintre de genre, tourné vers la physionomie de la nature, né à augsbourg. il a passé nombre d’années en amérique du sud, en quête d’espaces, de lumières. son deuxième séjour dura dix ans, entre 1831 et 1847. à l’occasion de celui-ci, en compagnie d’un ami peintre, il cherche l’étrange vide au « point équidistant des horizons » pour trouver un nouveau procédé de représentation et mieux appréhender « la totalité du monde ». il rencontrera la foudre, et la menace de ces indiens voleurs de bétail, les malones… deux incidents, deux accidents bouleversants que l’auteur rapproche en jouant sur les temps de la narration. commençant à la manière d’un article encyclopédique, césar aira entraîne son lecteur tout doucement dans la fantaisie d’un épisode initiatique, sans jamais perdre de vue les interrogations sur l’acte créateur. céline darner quatrième de couverturejohan moritz rugendas est un « peintre de genre » allemand de la première partie du xixe siècle, un des plus grands « peintres voyageurs » de son temps, que humboldt lui-même admirait et considérait comme un maître dans l’art de la « physionomie de la nature ». rugendas fait deux grands voyages en amérique latine. lors du second, en 1837, dans la province argentine de mendoza, il touche au centre secret dont il avait toujours rêvé : le point « équidistant des horizons », dans les plaines immenses de l’argentine, où il espère découvrir « l’autre face de son art » et qui l’obligera à créer un nouveau procédé de représentation. il entreprend ce chemin périlleux en compagnie d’un autre peintre allemand, robert krause, d’un vieux guide et d’un jeune cuisinier. le prix pour lui en est immense, monstrueux : un épisode dramatique interrompt sauvagement la traversée et marque à jamais son corps et sa vie – son art, sa jeunesse. ce roman a été salué comme un véritable événement par la critique argentine lors de sa parution, en juin 2000. il confirme la variété et l’originalité exceptionnelles du talent de césar aira (né à coronel pringles, province de buenos-aires, en 1949), qui apparaît plus que jamais comme un des écrivains majeurs de la littérature latino-américaine d’aujourd’hui. publié dans cesar aira | pas de commentaire » à propos de un épisode dans la vie du peintre voyageur posté par aprender le 19 mai 2009 litteratures fulgurance épique article paru dans l’edition du 30.11.01 dans une étincelante miniature, césar aira scrute le statut de la représentati on, de l’observateu r à l’observé ses ancêtres peignaient des carnages, scènes de bataille dont la folie des hommes assurait la commande. né en 1802, johan moritz rugendas, « adolescent à l’époque de waterloo, dut se reconvertir ». s’inspirant du savant alexandre de humboldt, il se tourne vers la peinture de paysages vierges, chantre d’une « physionomie de la nature » où l’excès, échelle, climat, intempéries, fait le prix comme l’étrangeté du regard. entreprise avec krause, un jeune peintre qui va veiller sur un aîné qu’il admire, cette improbable quête du vraisemblable dans un panorama andin, bascule lorsque la monstruosité défigure le paysage – et celui qui s’en veut le témoin. « un océan lunaire, avec un horizon hérissé de collines », c’est ce que découvre